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Le prochain Festival « L’orgue fait son cinéma » metra en valeur le sublime orgue Wurlitzer de 1937, fierté du Collège Claparède à Genève. La sixième édition de cet événement aura lieu du 22 au 30 mars et verra défiler des ar.stes exceptionnels qui sauront .rer profit des innombrables ressources sonores de cet instrument.

Le vendredi 22 mars à 20h, Tobias Willi, organiste créatif et polyvalent, professeur d’orgue et d’improvisation à la Haute Ecole de Musique de Zürich, ouvrira les feux en accompagnant un film grandiose, « L’heure suprême » (1927) de Frank Borzage, qui lui valut l’oscar du meilleur réalisateur.

Le samedi 23 mars à 20h, le programme sera tout en contrastes : récital de Len Rawle, l’un des meilleurs organistes de cinéma anglais et qui a connu l’orgue Wurlitzer de Claparède lorsqu’il était encore à Londres avant 1980. Une occasion unique de découvrir cet artiste aux immenses talents coloristes et ses arrangements raffinés. Il partagera le plateau avec le tout jeune Guy-Baptiste Jaccottet, récemment nommé .tulaire de l’orgue de cinéma du café-théâtre Barnabé de Servion. Avec fougue et passion, Guy-Baptiste accompagnera de ses improvisations l'hilarant court-métrage «Une soirée de folie» (1925) de Leo McCarey.

Jeudi 28 mars à 20h, c’est une chance formidable de recevoir un invité de marque, Thierry Escaich, membre de l’Académie française des Beaux-Arts, compositeur, professeur d’improvisation au CNSM de Paris, organiste de St-Etienne-du-Mont et concertiste internationalement demandé. Il improvisera, à l’orgue de cinéma, sur un western décapant signé John Ford «Trois sublimes canailles» (1926).

Quoi de mieux que de se laisser emporter par les voix enchanteresses de l’Ensemble Vocal féminin Polhymnia ? Sous la direction de Franck Marcon, et accompagné à l’orgue de cinéma par Vincent Thévenaz, ils parcourront un répertoire allant du romantisme de Mendelssohn à l’orchestra.on festive et rythmique de Bartok, en passant par la ferveur de Poulenc, montrant ainsi autant la qualité des voix que l’arc-en-ciel de couleurs de l'orgue. Vincent Thévenaz accompagnera également « Paris qui dort » (1923), un film fascinant de René Clair. C’est le vendredi 29 mars à 20h.

Enfin, le samedi 30 mars, le festival se terminera en apothéose : rendez-vous dès l’après-midi pour une séance « Les jeunes font leur cinéma » à 17h, lors de laquelle des étudiants de la Haute Ecole de Musique de Genève accompagneront des courts-métrages pour les familles, avec la participa.on de Nicolas Hafner qui donnera vie au film « An Eastern Westerner » (1920) de - et avec - Harold Lloyd. Le soir à 20h, place à Richard Hills, qui avait enchanté les spectateurs du festival 2015 et qui est l’un des plus grands virtuoses de l’orgue de cinéma. Il emmènera la salle dans un tourbillon d’arrangements, jazz, comédie musicale, et bien sûr un court-métrage, autant de surprises délicieuses et musicales à ne pas manquer!

Les films sont présentés par Serge Lachat.

La cafétéria du collège est ouverte avant chaque concert pour d’excellents petits plats mitonnés avec amour ou de simples en-cas sur le pouce.